The best way to have a good idea is to have a lot of ideas.

Linus Pauling


Nearly everything you know is secondhand: things you know only because someone told you.

Mindwise: How We Understand What Others Think, Believe, Feel, and Want – Nicholas Epley


Knowledge is a curse because once you have it, you can’t imagine what it’s like not to possess it.



Life can be much broader once you discover one simple fact: Everything around you that you call life was made up by people that were no smarter than you and you can change it, you can influence it, you can build your own things that other.people can use.

Steve Jobs


The only way we make any change in our lives, is to do the things that scare us.

John Gorman


Inversion is often at the core of great art. At any given time there is a status quo in society and the artists and innovators who stand out are often the ones who overturn the standard in a compelling way.

James Clear


Reality isn’t static, and neither are your decisions and productions. They can and should be refined over time, and it’s on you to experiment enough to ensure you’re better tomorrow.

Zat Rana


Stop thinking about what your money can buy. Start thinking about what your money can earn. And then think about what the money it earns can earn. Once you begin to do this, you’ll start to see that when you spend money, not only is that money gone forever, the money it might have earned is gone as well. And so on. 

Collins, J. « The Simple Path to Wealth: Your road map to financial independence and a rich, free life. »


Find a way to become part of those things that are of most interest to them, and you will have found a way to become part of their life.

Ferrazzi, Keith – Never Eat Alone


Reactive Living is like being a passenger.


If I don’t change now, where am I going to be 5 years down the road?

Craig R. Pennel




Sartre

L’existentialisme est un humanisme.

L’homme “n’est d’abord rien. Il ne sera qu’ensuite, et il sera tel qu’il se sera fait”1. De là le premier principe de l’existentialisme : “l’homme n’est rien d’autre que ce qu’il se fait”.

Pour les objets c’est l’inverse. Sartre prend l’exemple du coupe papier ; il existe un concept de coupe papier qui définit une certaine utilité, une fonction précise de cet objet. C’est son essence, ce qu’il est. Cette essence précède son existence : on va construire cet objet, le faire venir à l’existence, de manière à ce qu’il réponde à cette fonction. Et il n’évoluera pas.

L’existence précède l’essence au contraire de l’animal.


À l’arbre du silence est accroché son fruit : la paix.

Proverbe arabe



Tout ce que je sais c’est que je ne sais rien.

Socrate


La perfectibilité est le propre de l’homme

Sartre

Cette marge de manœuvre, cette part de liberté qu’à l’être humain sur la nature, l’instinct est ce qui le différencie de l’animal.


L’opinion commune

Ce que l’on appelle l’opinion commune est, à y bien regarder, l’opinion de deux ou trois personnes ; et nous pourrions nous en convaincre si seulement nous observions comment naît une telle opinion. Nous verrions alors que ce sont d’abord deux ou trois personnes qui l’ont admise ou avancée et affirmée, et qu’on a eu la bienveillance de croire qu’elles l’avaient examinée à fond ; préjugeant de la compétence suffisante de celles-ci, quelques autres se sont mises également à adopter cette opinion ; à leur tour, un grand nombre de personnes se sont fiées à ces dernières, leur paresse les incitant à croire d’emblée les choses plutôt que de se donner le mal de les examiner. Ainsi s’est accru de jour en jour le nombre de ces adeptes paresseux et crédules ; car une fois que l’opinion eut pour elle un bon nombre de voix, les suivants ont pensé qu’elle n’avait pu les obtenir que grâce à la justesse de ses fondements. Les autres furent alors contraints de reconnaître ce qui était communément admis pour ne pas être considérés comme des esprits inquiets s’insurgeant contre des opinions universellement admises, et comme des impertinents se croyant plus malins que tout le monde. Adhérer devint alors un devoir. Désormais, le petit nombre de ceux qui sont capables de juger est obligé de se taire ; et ceux qui ont le droit de parler sont ceux qui sont absolument incapables de se forger une opinion et un jugement à eux, et qui ne sont donc que l’écho des opinions d’autrui. Ils en sont cependant des défenseurs d’autant plus ardents et plus intolérants. Car ce qu’ils détestent chez celui qui pense autrement, ce n’est pas tant l’opinion différente qu’il prône que l’outrecuidance qu’il y a à vouloir juger par soi-même – ce qu’ils ne font bien sûr jamais eux- mêmes, et dont ils ont conscience dans leur for intérieur. Bref, très peu de gens savent réfléchir, mais tous veulent avoir des opinions ; que leur reste-t-il d’autre que de les adopter telles que les autres les leur proposent au lieu de se les forger eux-mêmes ? Puisqu’il en est ainsi, que vaut l’opinion de cent millions d’hommes ? Autant que, par exemple, un fait historique attesté par cent historiens quand on prouve ensuite qu’ils ont tous copié les uns sur les autres et qu’il apparaît ainsi que tout repose sur les dires d’une seule personne.

Schopenhaeur – L’art d’avoir toujours raison